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Panorama DossierAméliorer les données sur la population animale et la classification des systèmes de production pour mieux évaluer le poids des maladies animales

Dossier Posté sur 2021-08-16 11:22:15

Améliorer les données sur la population animale et la classification des systèmes de production pour mieux évaluer le poids des maladies animales

Auteurs

D. Mayberry(1), L. Yin(1), P. Schrobback(1) & Mario Herrero(2)*

(1) Research Scientist, Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), Brisbane (Australie).
(2) Chief Research Scientist, Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation (CSIRO), Brisbane (Australie).

* Contact auteurs : Mario.Herrero@csiro.au

Les désignations et dénominations utilisées et la présentation des données figurant dans cet article ne reflètent aucune prise de position de l’OIE quant au statut légal de quelque pays, territoire, ville ou zone que ce soit, à leurs autorités, aux délimitations de leur territoire ou au tracé de leurs frontières.
Les auteurs sont seuls responsables des opinions exprimées dans cet article. La mention de sociétés spécifiques ou de produits enregistrés par un fabricant, qu’ils soient ou non protégés par une marque, ne signifie pas que ceux-ci sont recommandés ou soutenus par l’OIE par rapport à d’autres similaires qui ne seraient pas mentionnés.

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L’Organisation du Commonwealth pour la recherche scientifique et technique (CSIRO) pilote la partie de la mission du programme « L’impact mondial des maladies animales » (GBADs) qui se rapporte aux populations et aux systèmes d’élevage en ce qui concerne les animaux terrestres et l’aquaculture. Le CSIRO travaillera en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Institut international de recherche sur l’élevage (ILRI).

De très nombreuses données sur l’élevage ont été collectées au fil du temps ; toutefois, leur qualité varie, allant de médiocre à excellente. Ces données étant détenues par nombre d’organisations différentes, sous nombre de formes différentes, et beaucoup d’entre elles n’étant pas accessibles sur un mode harmonisé ou même organisé et cohérent, il peut être difficile d’y accéder.

Notre équipe de scientifiques internationaux comparera les données existantes sur les systèmes de production de bétail et d’animaux aquatiques en se concentrant sur les populations, la productivité, ainsi que les prix d’intrants (tels qu’aliments pour le bétail) et de produits (tels que viande et lait). Les données proviendront notamment de différentes organisations de niveau mondial – publiques, non-gouvernementales ou privées –, en particulier pour ce qui concerne l’Éthiopie, pays objet de l’étude de cas. Nos scientifiques repèreront également les données manquantes dont la collecte se révèlerait nécessaire pour une compréhension plus complète du poids des maladies animales.

Ngairo and his dairy cow Mze
Ngairo et Mze, sa vache laitière, dans la région de Mbeya, en Tanzanie. © Jeda Palmer

En étroite collaboration avec nos collègues de l’Université de Zurich, nous élaborerons un système de classification des données relatives aux différents systèmes d’élevage, afin de constituer la base d’une estimation de l’enveloppe des pertes liées aux problèmes de santé des animaux. Notre analyse apportera des informations sur la biomasse correspondant aux animaux et sur les investissements économiques liés aux animaux dans ces systèmes d’élevage et, dans la mesure du possible, sur la répartition des rôles en fonction du sexe. Cela fournira une base permettant de distinguer le poids des maladies animales selon les systèmes d’élevage et rendra compte de la répartition de la charge selon le sexe.

La méthodologie mise en œuvre sera intégrée aux modèles hébergés par le prototype de moteur de connaissances du GBADs que des collaborateurs de l’Université de Guelph sont en train de concevoir. Le réseau de scientifiques du GBADs rendra ces informations accessibles à tous grâce à la création de tableaux, simples d’utilisation, pour la visualisation des données en ligne, et à des publications dans des revues scientifiques. Les décideurs, tout comme l’ensemble des partenaires concernés, pourront ainsi accéder facilement à ces données relatives aux animaux d’élevage, et les comprendre aisément, ce qui leur permettra de fonder leurs décisions en matière d’investissements et de réduction des effets préjudiciables à l’environnement et à la santé publique. Ceci aidera aussi les petits éleveurs à allouer leurs faibles ressources aux questions sanitaires qui ont le plus d’importance économique pour leur entreprise de production animale et donc le plus d’impact sur leurs moyens de subsistance.

https://doi.org/10.20506/bull.2021.1.3258

Informations relatives à l'article

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